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Les formats carrés de la dernière série L’espace contient le monde sont tels des fragments d’espace. Chaque dessin se structure selon des lois abstraites qui semblent se prolonger bien au delà de son format. On pressent l’immensité dont il témoigne malgré leur format modeste (20 x 20 cm). Ils ressemblent à des partitions musicales avec d’immenses plages de silence, où les notes surgissent selon des lois subtiles et inconnues.

 
La délicatesse des matières, des traits et des couleurs nous parle d’un monde sensible où les formes géométriques simples s’ordonnent selon des équilibres instables. Des jeux de transparence tendent à les rendre évanescentes. On les sent prêtes à disparaître pour ne laisser plus que l’immensité vide.
 
« Ce monde n'est pas Conclusion
Un ordre existe au-delà
Invisible, comme la musique
Mais réel, comme le Son
Il attire, et il égare. »
Emily Dickinson