Horizons intérieurs qui parlent d’un voyage intérieur explosif dans la couleur pure.

Ni haut, ni bas, le haut et le bas interchangeables. Le ciel et la terre vides, sans aucune trace. Seule la ligne d’horizon est visible. Elle est à la fois les vagues d’une mer folle, des montagnes en formation qui jaillissent ou des coulées de magma en fusion.
Des montagnes liquides s’écoulent sur l’espace de la feuille…

Les formes sont traversées de toute part par le vide, elles ne sont pas encore arrivées à leur terme à leur état de densité et d’opacité matérielle ou peut être sont elles en cours de désagrégation pour retourner au néant. Les deux cycles sont possibles, création ou désintégration. Montrer ce que les yeux physiques ne peuvent voir, la matière constituée essentiellement de vide, d’espace. Le vide substance de la matière.

Les petits formats sont des envolées, une sorte de cri de joie, une coulée de couleur pure qui déchire l’espace, une chevauchée folle et débridée de couleur pure qui jaillit du néant.

« I paint my own reality. The only thing I know is that I paint because I need to, and I paint whatever passes trough my head without any other consideration. » Frida Kahlo